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Plume Lactée

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26 septembre 2011

Histoire de loup

Hop la rentrée est passée il serait temps de réactiver un peu ce blog qui sommeille profondement depuis des mois avec un petit texte écrit pour un forum sur le thème "les mythes de l'enfance".

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Pour endormir les enfants il faut leur raconter des contes afin qu’apaisés par une belle histoire ils sommeillent dans les bras de Morphée ou de boubou leur lapin canard adoré.
Cela part d’un bon sentiment, sauf que les contes classiques sont dignes des films d’horreur que vous interdisez à votre progéniture à renfort d’avertissement de -16 ans.
Non mais franchement c’est quoi ces histoires de loups qui mangent les grands-mères, qui dévorent une gentille chèvre ou encore pire les abandons d’enfants dans la forêt dans l’espoir qu’ils se fassent dévorer par un ogre ou ...par un loup, car les loups hantent les bois et ne se cachent que rarement sous le lit des enfants.

Les parents c’est sadique, sous prétexte de leur apprendre le bien et le mal, de développer leur empathie envers les pauvres hères de ces contes, ils remplissent les nuits de cauchemars que même Freddy en pâlît de jalousie.

La nuit tombe, l’enfant les yeux grands ouverts larmoyants écoute vos pas satisfaits s’éloigner de la chambre. Le livre s’est refermé mais le loup hante la pièce et les étoiles lumineuses sur le plafond ne font qu’accroître le sentiment que votre chambre c’est un peu la forêt vierge. Bon ça il le sait déjà à force qu’on lui rabâche de ranger sa chambre que même les cochons n’y retrouveraient pas leur petits. Du porc au sanglier des forêts il n’y a qu’un pas, et l’enfant le franchit d’autant plus facilement que les yeux fermés le moindre bruit se transforme en patte velue qui s’approche du lit.

Le lendemain les parents se demanderont pourquoi leur enfant a peur du monstre sous le lit, et pourquoi le lit, ce lieu de sécurité?
Franchement on peut s’interroger de ce que vient foutre le loup sous un lit. Je veux bien qu’il dévore des moutons de poussière mais il se vérifie facilement que les moutons ne disparaissent pas en criant « du balai, ouste ! »

Non les loups ça se cache dans les placards de la cuisine et ça dévore des noisettes, MES noisettes pendant que je suis cachée sous la table.
A force qu’on me lise des tas de contes, je me suis emmêlée les pédales, ce qui est un comble pour quelqu’un qui n’a jamais aimé le vélo. Le loup il aime le petit pot de beurre mais bon moi je préférais les noisettes pour le goûter donc le loup forcément voulait me voler mon goûter et il a de grandes dents qui rayent le parquet. Fallait que je fasse gaffe sinon il aurait pu me découvrir sous la table avec ses dents qui sont pas loin de ses yeux. Dent pour dent, œil pour œil, moi je fermais les miens et j’écoutais le bruit des noisettes qu’on brise.

J’essayais bien de lui envoyer quelques moutons qui traînent sous la table mais le loup n’en faisait même pas cas, même pas un en-cas pour vous dire. Alors témérairement je glissais une main sur la table pour voler quelques noisettes, parce que bon j’avais faim. Un peu comme Cosette vous voyez ? Le loup c’était un malin car il me demandait parfois de montrer patte blanche mais heureusement que les moutons ça laisse des traces claires sur la peau, pas comme les ânes qui eux sont gris.

Le soir pour m’endormir on me racontait encore une histoire de loup m’assurant qu’à la fin il était découpé et que les gens, ils sortaient en dansant du ventre de la créature. Faut pas prendre les enfants pour des idiots, je savais bien que le loup il mâche bien les aliments avant d’avaler sinon à quoi servent ses grandes dents ?

On ajoutait qu’il ne faut pas avoir peur du loup des contes, que ce n’était pas un loup-garou ce qui m’effrayait d’autant plus, car franchement Garou il fait peur avec sa voix caverneuse non ?

Des contes à dormir debout moi je dis et c’est franchement pas pratique quand on est allongé !

Pour finir avant le bisou du soir on me disait que le marchand de sable allait passer et qu’après je fermerais mes jolis yeux. Je veux bien croire que le sable dans les yeux ça les fait se fermer ça c’est clair, enfin trouble plutôt ! En tout cas je l’ai jamais vu celui-là, il ne devait pas aimer les noisettes.

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15 juin 2011

6 mois déjà...que c’est le pied !

 

 

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Cyann a eu 6 mois aujourd’hui.

C’est affolant comme le temps passe vite, dans un éclair de vie elle aura bientôt 18 ans avant même que je réalise.

J’aimerais un peu ralentir cette course effrénée du temps pour profiter de ce petit bébé qui devient de jour en jour une petite fille. Stoppez le temps qu’on se régale un peu plus de ces moments magiques où elle découvre la vie.

 

Tout change, les cheveux poussent, les ongles aussi au point de devoir les couper tous les trois jours pour l’empêcher de se transformer en véritable pirate au visage tailladé.

Ma petite pirate, elle gesticule de plus en plus, que dis-je elle balance ses jambes très haut et très fort faisant des boum boum sur son lit, sa table à langer ou sur mon ventre toujours autant rebondi depuis ma sortie de la maternité. Il faut avouer que ma balance affiche toujours le même poids depuis sa naissance et qu’il va me falloir prendre un peu plus au sérieux ces histoires de régime post natal, faute de finir comme une baleine échouée sur le canapé, dont ma piratesse se lancerait à l’abordage.

Notez tout de même que je suis un bon coussin moelleux, c’est toujours ça de gagné...

 

6 mois donc qu’elle a piraté nos cœurs, qu’elle est devenue le trésor de nos vies, notre îlot de bonheur.

 

6 mois et elle crie ses vocalises comme un entraînement futur au bavardage dont on a hâte d’écouter la teneur. Ses grands yeux marine nous racontent déjà 1000 aventures clamant d’un regard les conquêtes et les victoires rencontrées.

De la première cuillère de carotte goulument avalée, aux objets tenus à deux mains, elle grandit sous nos yeux, elle grossit aussi...qu’est-ce qu’elle devient lourde à porter avec ses presque 9 kg, c’est une pirate bien nourrie!

 

Et bien sur je n’oublierai pas de citer dans cette fantastique épopée deux petites dents qui ont pris naissance dans sa mâchoire inférieure et lui donnent un sourire craquant et croquant pour peu qu’on y aventure un doigt !

 

6 mois ça passe vite, et c’est là que je regarde ce blog un peu tombé en désuétude alors qu’il y a tant de choses à raconter, va falloir s’y mettre aussi un peu plus sérieusement sinon de ces souvenirs éphémères il n’en restera bientôt pas plus que le contenu d’une bouteille à la mer ...

13 mai 2011

L'après délivrance

Il est très difficile pour moi de mettre des mots sur l'intensité de l'accouchement, tellement d'émotion, de douleur, de joie que tous ces sentiments se mélangent et embrument mon cerveau (trop) lent.

Par contre pour un concours d'écriture imposé (un drabble ou un exercice d'écriture qui avait pour but d'écrire en 500 mots "le trou noir") je me suis amusée à me rappeler l'après délivrance que j'ai vécu.

Une fois le placenta sortit et l'examen de celui-ci l'équipe médicale s'est apperçue qu'il en restait un bout en moi et qu'il fallait procéder à une sorte d'anesthésie pour le retirer. Une piqure avec un produit hautement hallucinogène et un coup d'oxygène plus tard, j'avais rejoint un monde bizarroïde fait de chiffres et de son. Le texte qui suit est la fidèle reproduction de ce que j'ai ressenti dans ce voyage médical étrange !

 

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La lumière s’intensifie, elle tourbillonne autour de moi. Les couleurs passent les unes après les autres dans mon champ de vision, je vole tellement vite que j’ai juste le temps de les apercevoir mais pas de les nommer, elles forment une spirale qui m’enveloppe. Cela doit faire partie du programme.

J’essaye de communiquer avec l’appareil mais je ne comprends rien, que des bips à des fréquences différentes, tantôt basses, tantôt hautes, rapides ou lentes. Il faut que je me concentre mais à cette vitesse je ne sais plus qui je suis. J’essaye de crier mais aucun son ne sort de ma bouche.
Ai-je encore une bouche ? C’est possible que non après tout.

Les couleurs disparaissent et laissent place au noir sidéral parsemé de petites lumières. Les étoiles !
Enfin je reconnais où je suis, j’ai réussi, je suis proche de la voie lactée. Je dois me concentrer sur ma mission, mais j’oublie ce que je dois faire alors je plane doucement en admirant l’obscurité de l’espace.

Je tourne sur moi-même, passant du dos au ventre, nageant en ramenant mes bras vers ma tête, je tente de visualiser mon corps mais c’est à ce moment là qu’il a disparu.
Je deviens une équation, ma transformation s’achève. Je suis une formule mathématique dérivant dans le néant intersidéral. Ne pas paniquer et se concentrer sur sa respiration.

Je suis zen et je profite du spectacle. Je suis attirée vers un lieu sombre, je veux voir ce qu’il se passe là-bas.
Mes bras et mes jambes reviennent, je nage vers ce lieu.
C’est génial j’avance plus vite que la lumière, je vais atteindre mon but.
Mais quel est-il ? J’ai oublié la mission, il faut que je discute avec l’appareil.

Je me concentre à nouveau sur les sons qui proviennent de l’intérieur de ma tête, ils sont toujours aussi nombreux et de plus en plus forts, j’ai mal à la tête. Je perçois la menace, je me suis trop éloignée, il faut que je retourne vers les couleurs.

Je comprends alors que je suis attirée vers un trou noir et que si je cède à son appel jamais je ne retrouverai mon corps.

D’un grand coup de jambes je me projette en arrière et sans jamais me retourner je fonce vers la spirale colorée à l’opposé du trou noir.

Tout s’éclaire, le bruit des machines devient un langage que je commence à comprendre. J’émets des bips rassurants, je deviens la machine moi aussi.

Je distingue un langage familier « bip...madame Sayya...bip...bip...madame Sayya ? ».
J’ai envie d’un ice Tea à la mangue, je dois vite rejoindre la base.
« Bip...madame Sayya, vous m’entendez...bip ? »
Je marmonne un oui distendu.
Je perçois le soulagement de la machine qui me fixe de ses deux yeux, enfin quatre peut-être, selon qu’elle ait un ou deux visages.
« Madame Sayya, vous revenez à vous, l’opération s’est bien passée. Vous désirez quelque chose ? »
Je réponds vite d’une voie pâteuse « oui un Ice Tea ».

17 avril 2011

La passion du plafond

 

« Moi quand je serai grande je ferai spécialiste en plafond »

 

Non, ma fille ne parle pas encore avec des mots-quoique qu’elle excelle en petit cris, en arrrrreuh, agggueu, agaaaabouuu et autres sons qui nous ravissent- mais elle me dit ça avec ses yeux encore bleus.

Elle porte un intérêt depuis sa naissance aux plafonds de la maison qu’elle scrute attentivement tous les jours histoire de vérifier que dans la nuit je ne les ai pas repeints.

Attentive à la moindre chiure de mouche, au fil de toile d’araignée (ou de poussière) aux jeux de lumières, aux taches de salissure (ben quoi je ne lave pas les plafonds moi je suis loin d’être une maniaque de la propreté), ma fille passe une bonne partie de sa vie à regarder en l’air.

Bien sûr quand on est dehors le ciel l’impressionne, lui fait limite peur, normal c’est quand-même moins rassurant qu’un plafond du coup elle dort ou garde les yeux fermés ce qui ne fait pas beaucoup de différence !

 

D’ailleurs on se demande pourquoi les magasins de jouets pour nourrissons ne proposent pas comme jeux d’éveil des carrés de plafond, non mais franchement ça serait plus rentable que d’acheter des tas de jouets qui ne suscitent pas autant son engouement, même si elle commence à attraper ses hochets, à tripatouiller ses doudous, à papouiller sa poupée Corolle, son gros éléphant rose (à qui on a pas encore donné de petit nom), Frison le mouton ou Pouic Pouic l’abeille orange et rose, le plafond reste son premier amour jamais démenti.

 

Le plafond nous a sauvé la vie et je ne parle pas juste de l’intérêt du plafond dans une maison pour éviter que la pluie nous tombe sur le visage car avouons que le plafond a une utilité primordiale dans la vie de tous les jours même si on n’a pas d’enfants.

 

Le plafond nous a donc sauvé la vie ou du moins la nuit (ce qui est une grande partie de la vie). Quand notre perfection de petite fille refusait de dormir, la solution a été la projection d’animations au plafond. C’est certes plus onéreux que le valium mais tellement plus écolo que nous n’allions pas nous en priver.

On a investi dans la projection circulaire de nounours au dessus de sa petite tête mais comme cela ne suffisait pas à son bonheur et à notre bonheur, vue la durée de l’appareil qui s’éteint automatiquement au bout de 10 minutes, on a acheté une coccinelle qui projette des étoiles pendant 45 minutes.

Nos nuits sont devenues paisibles depuis que les siennes sont étoilées de bonheur rouge, vert ou bleu selon l’humeur.

 

Ceci n’est pas un billet sponsorisé par les spécialistes en pose de plafond.

20 mars 2011

Ça changera la vie

Le bébé est un sujet d'étude fascinant. Tellement fascinant qu'il m'aura fallu plus de trois mois pour coucher sur le papier les premières réflexions que m'inspirent les babils et mimiques de notre petite princesse (1).

Et ce qui explique un délai si long - au delà du fait qu'un bébé est chronophage et que je peux traverser de sérieuses périodes de fainéantise - c'est une énigme non résolue qui me taraude depuis bien avant la naissance, le mystère du "Ça change la vie".

Cette phrase d'une affreuse banalité, je l'ai entendue mille fois, sans encore aujourd'hui en comprendre la signification ni la portée. Certes, je pourrais la balayer d'un revers de main en citant Florence Foresti ("Ça ne change pas la vie, ça change juste les fonds d'écran"), mais il se trouve que le PC familial affiche toujours Arthur Dent, accompagné de divers objets et animaux, emporté dans le tourbillon du générateur d'improbabilité de H2G2, et l'ordinateur du boulot le drapeau de Groland...

Et de toute façon, pour un chercheur consciencieux, la floraison dans la maison d'objets et instruments aussi bizarres qu'un transat musical, un égouttoir à biberons en forme d'arbre ou des sacs poubelles anti-odeurs ne constitue pas de signes suffisants pour attester d'un changement radical du cours du temps. A part bien sûr si on considère que prendre le petit déjeuner à 14 heures et zapper chaque nuit pendant un mois la tranche de sommeil minuit-cinq heures du mat' provoque l'inversion des pôles et le lever du soleil à l'ouest (2). Mais je reste dubitatif devant ce semblant de preuve : j'ai pu observer que malgré cela, les journées font toujours 24 heures.

Non, en fait, j'en suis arrivé à la conclusion que cette fameuse phrase "Ça change la vie" n'est qu'en fait une réminiscence lointaine d'une époque où les adultes étaient plus conséquents et plus courageux et calquaient réellement leur vie sur celle de leur bébé. Cette attitude s'est perdue au fil du temps par facilité (3), mais semble avoir imprimé le cerveau dinosaurien avec la trace de la remarque bateau, déjà citée, que tout un chacun livre aux nouveaux parents.

En conséquence, j'ai décidé de reprendre à mon compte cette habitude ancestrale et je compte bien désormais :

- ne porter que des habits qui se défont avec des petits boutons derrière ;

- sourire aux objets agités devant moi en faisant des bulles avec la bouche ;

- boire exclusivement au biberon (je n'ai pas dit "boire exclusivement du lait", hein !)

- changer de culotte avant chaque repas ;

- dormir sur le dos enfoncé jusqu'aux pieds dans un sac avec des scratchs au niveau des épaules (4)

- m'asseoir uniquement sur des fauteuils qui font balançoire et de la musique ;

- et toutes autres choses que vous pouvez aisément imaginer...

Ainsi, nos vies auront été réellement changées. Nous avons d'ailleurs commencé, puisque nous nous mettons à dialoguer à coup de "Arrreuh" et "Grouu", et que nous fredonnons sans cesse la musique des petits oursons qui tournent au-dessus du lit de Cyann.

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(1) Bon, d'accord, le papier est en fait un écran et la plume un clavier, mais je me comprends.

(2) de toute façon, comme j'avais repris le boulot, j'en ai lâchement profité pour déléguer à Sayya la gestion des nuits blanches en semaine.

(3) Légende urbaine ou réalité ? J'ai lu une fois que des astronautes russes, pourtant habitués aux entraînements intensifs du programme Soyouz, avaient adopté pendant une semaine le rythme d'un bébé (mêmes cycles de sommeil, même type d'alimentation, mêmes mouvements pendant les phases de réveil,...) et que la moitié d'entre eux avaient été placés en cure de sommeil pour surmenage...

(4) pour les galipettes avec Sayya, on prendra un modèle deux places.

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5 mars 2011

Princesse de nuit

 

Difficile de débuter ce blog car il y a tellement de choses à raconter que l’on ne sait pas par quel bout le prendre. Faut dire dans 10 jours Cyann aura 3 mois, je ne réalise pas mais le temps passe vite et me rapproche de la date fatidique de la reprise du travail (gloups).

Alors par où commencer ? Par quel jour prendre ce blog ?

Enfin quand je parle de jour, je devrais plutôt parler de nuit vu que mes jours sont vos nuits et sont ses nuits.

Car notre princesse est un oiseau de nuit, l’œil aiguisé qui refuse de se fermer avant les petites heures du matin.

Oh elle fait ses nuits, enfin elle fait ses jours devrais-je dire, elle confond juste le jour et la nuit.

Dès que le soir tombe, elle s’excite sur son transat ou dans le parc –qui sert de dortoir de jour plus que d’aire de jeux- elle ronchonne, se tortille d’un peu de colique mais surtout des fameux pleurs de décharge, elle râle, réclame notre présence, veut les bras, notre doigt dans la bouche car elle n’aime le plastique des tétines que lorsque le lait coule à flot dedans, pleure dès qu’on tente de la coucher alors qu’elle avait fermé un œil pendant 30 secondes ce que notre fatigue a interprété comme « t’as vu là elle dort, hein ? On peut la coucher ».

Je suis une couche tard, mais 3-4h du matin tous les jours à force ça use un peu je trouve. Quand au petit matin le silence s’installe sur ses petits yeux qui se ferment alors que les oiseaux matinaux commencent à gazouiller dans le jardin, je bois ces moments de calme avec délectation comme une boisson apaisante. Généralement je n’ai plus sommeil et je reste un peu encore à goûter l’immobilité du temps.

Le matin commence à midi ou vers 14h, question grasse matinée j’ai jamais été douée mais là j’ai rattrapé des années en quelques semaines.

Le midi ressemble à un 4h composé de viande et de légumes, bizarre pour accompagner le thé mais on s’adapte.

Sinon à part ça, tout se passe bien, elle est fin gourmet, ne délaissant ni le lait artificiel ni le lait maternel, le sevrage qui s’en suit du coup se passe merveilleusement bien. J’ai allaité exclusif pendant 1 mois et demi et progressivement j’ai introduit des biberons de lait artificiel. Aujourd’hui je n’ai quasiment plus de lait, je tire un peu le matin pour un biberon de lait maternel, enfin je tirais car ce matin je n’avais quasiment plus rien à tirer ce qui me fait dire que d’ici un ou deux jours elle sera à 100% lait artificiel. La fin d’une époque...mais je ne le vis pas trop mal.

14 février 2011

Plume Lactée

Ni dieu, ni maître, ni couches pleines : les aventures de deux parents à la découverte du monde mystérieux de Bébé.

 

Vous trouverez ici, de l’amour, de l’humour, de l’autodérision, de la tendresse, des rires et des chants car c’est tous les jours le printemps depuis que nos nuits sont devenus des jours, que nos doigts ont acquis de la dextérité pour le changement de couche, que nos yeux papillonnent de sommeil de joie à chaque regard de notre bébé, que notre cœur se soulève au moindre sourire, que nos pieds se perdent dès qu’ils accourent au moindre pleur...

15 janvier 2011

Bientôt

Blog en construction....

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